Une étude exceptionnelle
La Fnami estime qu’il y a environ 5000 musiciens intervenants en France. L’enquête de l’Inseac ayant eu 647 répondants et répondantes, donc plus d’un musicien intervenant·e sur 10, elle permet une vision d’une précision inédite sur le métier. Cette vision est mise en valeur par les magnifiques illustrations qui permettent de représenter les données. Toute les images de cet article sont extraites de la synthèse PDF de l’étude que vous pouvez trouver ici.
C’est quoi l’INSEAC ?
C’est l’Institut national supérieur de l’éducation artistique et culturelle. Il a été fondé par l’actuel professeur de droit Jean-Michel Blanquer afin de soutenir sa politique sur l’éducation artistique et culturelle. Cet institut de recherche propose des masters qui approfondissent les aspects territoriaux et institutionnels du DUMI, et ne se résument pas à l’enseignement musical. Afin de former au mieux et de répondre aux besoins de formation continue, cette étude est la bienvenue.
Pourquoi c’est dur de faire une telle étude ?
Contrairement à nos collègues musiciens enseignants dans le secondaire, nous ne sommes pas embauchés par une administration centrale telle que l’éducation nationale mais par une galaxie de collectivités territoriales, d’école, de crèches et d’instituts divers, avec beaucoup de contrats et des conditions de travail très différents. Cela rend la remontée d’informations très complexe, d’autant que la chaîne hiérarchique n’est pas très claire : qui centraliserait ? L’Éducation Nationale ? Le Ministère de la Culture ? Le Ministère déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité ? Aucune de ces institutions ne peut couvrir tous les lieux et les conditions de travail des musicien intervenant·es. L’étude de l’Inseac avec son nombre élevé de répondants est donc la bienvenue.
Comment faire pour avoir ce type d’informations
La Fnami est maintenant une fédération. En adhérant à une association locale, proche de vous et affiliée à la Fnami, vous y trouverez une communauté de musicien.e.s intervenant.e.s avec qui partager vos expériences, vous entraider, faire de la musique etc. Mais aussi cela pourrait permettre une meilleure remontée des informations sur votre situation, vos conditions de travail, et vos envies pour l’évolution du métier. Nous pourrons ensuite porter cette parole afin d’influer sur politiques publiques, telle que nous le faisons par exemple sur le sujet de la catégorie A, que vous pouvez retrouver dans cet article.